Déroulement de la partie

/voit un monstre s'approcher d'elle et l'entend lui demander si il peut manger Teddy
/se met à hurler, oubliant toutes notions de discrétion dans la taverne

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN t'as pas le droit de manger mon Teddy!!!!!!!!!! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!! Il est même pas manzeable mon Teddy d'abord! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!! Ze vais le dire à ma maman!!!!!!!!!!!! MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN!!! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN! Le méchant monstre il veut manzer Teddyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN!!!

- Merci pour les détails, tavernier. Il y a des chances que ma voix aille en votre faveur aux élections.

Entendant un cri de l'autre côté de la salle, l'homme se leva et se rendit compte que l'auteur du raffut n'est autre que la petite fille cachée sous la table, et... Son ours en peluche serré contre elle.

Hmmm... Il faut vraiment que j'arrête pour aujourd'hui, il semblerait que je ne sois pas dans mon meilleur jour..., se dit-il tout en s'approchant de la jeune fille et du... robot qui se tenait auprès d'elle.

- Ecoute petite fille... Calme-toi... Voilà... Il y aura tout ce que tu veux ce soir, des fauves immangeables, du jonglage, tout ce qui peux t'amuser. Et ton Teddy et toi, serez aux premières loges. N'est-ce pas Teddy?

Pendant ce temps, Zarkal aperçut un homme sont les habits en lambeaux semblaient être témoins d'un accident ayant eu lieu récemment. Il entendit celui-çi demander un moyen de communication... Fort malheureusement, de ce qu'il a pu observer jusqu'ici, Zarkal n'avait encore apercu ni moyen de transport, ni de communication... Il haussa les épaules, et reporta son attention sur l'étrange robot et la petite fille et son Teddy.

/se calme parce que le zentil monsieur du pestacle est revenu vers elle
/fonce droit dans ses bras pour se protézer du méchant vilain qui veut manzer son Teddy
/ira au pestacle ce soir, sans aucune hésitation

Etourdie par la soudaine réaction d'Adam, je sursaute, puis plisse le front, signe que je réflechit.
"Bien sûr qu'il y a des téléphones, par contre je ne sais pas si quelqu'un a une voiture dans le coin... Vous savez nous avons tout sur place alors, il n'y a pas grand besoin d'une voiture. Et puis ça pollue."
La taverne devient soudain bruyante lorsque des pleurs provenant de sous une table éclatent. Cela semble me ramener à la réalité, et je me rend soudain compte que j'ai abandonné mon travail de livraison pour venir en aide au malchanceux homme d'affaire, et que j'ai pris un sacré retard. Je me dirige hâtivement vers la sortie, pressée de rattraper la demi-heure perdue, et d'échapper aux regards étranges que me jette Adam.
"Je dois finir mes livraisons! Je vous laisse aux bons soin de note tavernier! A bientôt! "
En passant devant Lalaru qui sèche ses joues roses du revers de sa main, je saisi l'origine des pleurs et m'interroge sur la présence d'un enfant de cette âge dans cette taverne.
"Tu veux venir avec moi? Je vais distribuer mes fromages et mon lait, ça te fera faire une petite balade, c'est plus rigolo que de rester avec des pochtrons, hein?" Dis-je sur le ton de la rigolade.

Fier de sa tâche accomplie, couvert d'une sueur étrange qui perle en gouttes de verre à ses pieds, Carmyde, fidèle reflet de lui même, s'assis sur la fontaine d'un vert bleuté pour contempler son oeuvre...

Devant ses mots superbes et brillantes envolées passionnelles, tout le village était en ébullition devant lui, prêt à être cueilli par la main délicate d'un politicien avisé. Savourant sa victoire prochaine, il claque des mains pour ramener le silence, et un sourire radieux aux lêvres, Entamme le chant des partisans à plein poumons quand...

Un détail n'allait pas. Le ciel avais toujours cette teinte orangée et la foule rassemblée devant lui avait cet aspect inconsistant et brumeux, comme dans un rêve...

- Nannnn ! S'écria-t-il
Cette nuit encore ma nature m'a rapellée à rejoindre le reflet du monde, j'ai totalement oublié de repasser par le miroir...
Un discours à des reflets, me voilà bien !
Plongeant son regard dans l'eau verte de la fontaine comme on regarde partir au loin le dernier train de la journée, il se laisse glisser dans l'eau, perçant sa face miroitante d'une vive poussée.

(Iranaya, même jour)
- BLOUF !

Devant les yeux étonné des villageois Carmyde émerge trempé et l'air désespéré dans la fontaine rougeâtre. Il s'assoie ensuite prudemment sur le rebord en reniflant sa tunique:

- Que ? Du sang !!!? La journée commence pas terrible terrible...

*se retourne*
ben ou ça un monstre

n'importe quoi cette fille, il n'y a pas de monstre derriere moi
ça dois être son imagination

Bon tout en continuant de vendre mes bouteilles je monte sur le comptoir et annonce :

"Mes chèrs amis, aujourd'hui le thème de la discution politique sera : "pour ou contre la majorité a 4ans?"

moi je suis pour a condition que l'on considere les chats comme plat national

Effectivement je suis tombé chez des malades ,
personne ne prete attention a moi , la laitiere ma laissé seul,
je suis tres triste .
M''approchanrt desesperement du druide qui semble diriger les lieux :

"Tout d'abord je vs remercie de votre hospitalité ,
aperement le telephone serait arriver jusqu ici , pouriez vous m 'enfournir un ? "

"De plus etant totalement etrangé a ce village j'imagine ne pas avoir la nationalité iranienne , donc pas de droit de vote !
Et je ne compte pas rester a moins qu'un evenemet tres important m'y contraigne , ou alors l'opportunité de monter une affaire ... "

Dlra Haou, un baluchon sur le dos, ouvre la porte de la taverne. Holà tavernier ! Il me semble que ton alcool frelaté n'est pas sans effet sur la populace.

Il s'assoit sur une table, "un ballon de rouge svp !", puis, dévisageant les personnes présentes il se retourne vers Yanuoramix.

"Sais-tu que j'étais moi-même producteur de vins et spiritueux ? Si tu as du travail, je peux t'aider à faire tes sélections, gérer la cave, commander les fûts, ne pas te dénoncer pour ta fausse licence IV..."

Puis se retournant vers les discussions concernant le devoir civique : "Il y a des élections communales ? Quelle est la rémunération pour l'élu ? Je suis moi même un ingénieux diplomate le saviez vous ?"

Sur ce, Dlra Haou ouvre négligemment son balluchon et croque dans un sandwich lard-fromage-lard, attendant sa commande et jugeant les habitants du village de son oeil calculateur et méprisant. Puis il jette sa dernière piécette aux pieds de la jeune enfant qui semble perdue.

-GRRRRRRRRRR J'AIME PAS LES GOSSES GUEULARDS !!!!!

-HEY TAVERNIER je vote pour toi si tu me permet d'aggrandire ma boucheri et que tu me donne une bouteille gratuite de ta meilleure biere !!!

puis il se tourna vers le tavernier

et vit qu'un monsieur demandait le telephone

-??? telephone ??? c'est quoi ça ?? moi pour discuter je me deplace feignant !!!

"désolé mon bon monsieur Adam mais je n'ai pas de télémachintrucbidule. En attendant buvez un coup, c'est moi qui offre."

Je me retourne vers White Wolf et lui dit :

"OK pour aggrandir la boucherie et non je ne te donnerai pas une bouteille de ma meilleure biere mais 2. Boit! elle est si bonne!"

Essorant en secouant la tête le bas de son aube plus rouge que jamais, Carmyde prend un air circonspect en dévisageant quelques instants l'aviateur à l'acoutrement si étrange, méditant sur le sens de ses paroles...

- Je crains que notre brave tavernier ne soit pas vraiment druide... et croyez vous donc être en Iran étranger ? je crois que vos instruments de navigation déboulonnent mon brave ! pauvre jeunesse !

Laissant le pauvre hère à son hébètement il se dirige vers la taverne et s'arrête à distance respectueuse du boucher, le menaçant d'un index inquisiteur:

- Hé là White Wolf ! si je me fiais à votre profession et à la négligence de votre accoutrement je vous accuserez bien d'avoir souillé notre jolie fontaine ! Pensez vous que c'est un comportement équilibré que de se promener couvert de sang ? Pensez vous seulement Hygienique de répandre tripailles sanguinolentes dans nos eaux publiques ?!
Prenant un air indigné il désigne ensuite sa vestiture:

- Et regardez donc ma belle tunique ! son rouge si beau et si classe, hein, c'est peut être vous qui allez payer le teinturier ?

Se rendant compte que le rouge du sang ne différait pas vraiment du rouge naturel de l'habit, Carmyde gromelles quelques paroles et commande un hydromel au patron, puis, se rendant compte qu'il crêve la dalle, il rejoins en quelques enjambées la laitière pour lui soutirer un fromage contre quelques sequins...

- Mam'selle, attendez donc !

Dans la taverne, du boucan, comme d'habitude... Ca me fait plaisir de voir les gens que j'aime s'amuser (enfin si on excepte la pauvre petite fille apeurée par le robot...).
Je bois mon verre et observe le nouvel arrivant apparemment rescapé. Il me semble un peu perdu mais cet homme reste un homme d'affaire et il ne restera que si son porte monnaie y vois un intérêt... J'espère qu'il va vite partir et ne pas troubler la tranquillité de ce village.

Je fini par me rapprocher de lui :
"Vous savez, le téléphone n'est pas souvent utilisé par ici et je ne sais pas si le vieux poste que nous avions marche encore. Vous devriez aller essayer, il se trouve dans le coin est de la place principale. Et il n'y a ici pas d'affaire qui puisse vous enrichir alors ne venez pas troubler la tranquillité de ce village avec des histoires d'argent s'il vous plait... Ici il n'y a pas de richesses ni de personnes plus riches que d'autres, on ne fait pas fortune à Iranaya..."

*baille*
Je me réveille avec lourdeur et m'extirpe avec peine de mon lit. Pourvu que mes matins ne soient pas dérangés à chaque fois par des enfants. Mais enfin, les enfants sont parmis les auditeurs de musique les plus attentifs avec les musiciens.
D'un coup, je saisis mon violon sort sur la place vide et me dirige vers la source du bruit : la taverne.
Je demande au tavernier une bière bien fraiche et comment à jouer un petit air tranquille. Largo. Pianissimo. Léger crescendo. Mezzo forte. Allegro. Forte. Piqué. Allegretto. Fortississimo. Crescendo molto. Prestissimo.
Et voila un petit morçeau parfait pour se réveiller. J'imagine que j'en ai réveillé d'autres mais qu'importe, l'heure est au réveil.

En revenant de ma ballade matinale, je rentre dans le village, saluant au passage les connaissances et rentre dans le bar.

"Bonjour mon brâve Yannou, comment allez vous par cette belle journée? Oh, mais vous vous mettez aux soldes? Ah, des soldes électorales... Ah Yannou, vous m'étonnerez toujours!!! Enfin, je m'en tiendrai à mon petit verre de muscat et ce sera tout merci.
Tiens, mais il y a une nouvelle tête!
(s'adressant à Adam): Bonjour mon bon monsieur! Vous venez d'arriver? Je ne vous ai jamias croisé dans la région. Oh, mais vous semblez en bien piteux état, qu'avez vous donc fait pour être dans un état pareil? Vous venez de loin pour porter de tels vêtements... Mais venez, allons chez moi, je peux peut être trouver quelques vêtements pour vous, il reste quelques habits de mon fils, je peux vous les prêter en attendant. Et vous me raconterez toute votre histoire en chemin."

-Merci tavernier

-ma voix et votre !!

-Et vous vous me prenez pour qui ???

dit-il a Carmyde .

-Je suis un honnete citoyen : je ne souillerais jamais l'eau de la teverne si pure !

puis il s'eloigna en se retenant de lui en coller une .

Entendant quelqu'un m'interpeller, je me retourne pour me retrouver face à Carmyde.
"Bonjour! Euh...vous ruisselez d'eau, vous êtes au courant? Je vous propose quoi comme fromage? Brebis, chèvre? Frais ou moins frais? Vous ne trouvez pas que le village ne tourne pas rond aujourd'hui? Avec l'arrivée de cet inconnu, le boucher qui nous sali l'eau de la fontaine et puis toute cette agitation générale de bon matin, ca fait mal aux oreilles. Et les élections municipales, tout ca...C'est rare qu'il y ait autant de neuf d'un coup dans ce trou!"
Puis, m'appercevant qu'il n'a pas eu une seconde pour répondre à mes questions:
"Excusez moi je suis bavarde...Hem, alors, vous désirez quoi comme fromage?"

Coment une femme aussi sexy peut etre desinteresé par l'argent ,
c'est donc une beauté froide ...

" De toute maniére, je ne pense pas m'eterniser ici , et sans vouloir vous vexer pour gagner de l'argent , il faut des gens qui achetent or ici ca a l'air de fonctionner par troc !
Alors rassurez vous je ne vais pas troubler votre tranquillité "

Jettant un regard dans ces yeux profonds , mon coeur se mit a battre ,
il me fallait paraitre agreable :

" Je trouve respectable, que vous preserviez vos coutumes , vous menez ainsi une vie saine avec des valeurs ... ce qui n'est pas toujours le cas a New York ( c'est une ville fesant 1 milloins de fois la taille de ce village )

J'espere avoir l'occcasion de prolonger cette discussion, sur les coutumes face aux avancées technologiques , mais il me faut telephoner ,
a bientot je l'espere ... "

M'approchant du telephone , je n'etais meme pas surpris de constater qu'il ne fonctionnait pas !

Depité Je m'assis par terre , jusqu'a ce qu'Altair m'invite chez lui et me prete des vetements propre appartenant a son fils,

Je lui compta toute mon histoire depuis le debut,
c'est un homme patient a l'ecoute de plus il m'offre son hospitalité ,

" Je vous suis reconnaissant , pour la chaleur humaine que vous degagez , alors svp repondez moi franchement y a t il un moyen pour moi de quitter cette endroit? "

" Pfou !" se permit-il de bruiter en rattrapant la sympathique laitière.

" - Oui bonjour ^^, je ... de l'eau ? beeeen figurez que justement... oui, du fromage, ah mais quel choix difficile, un florilège d'odeurs et de couleurs si... frais ou ? Vous savez de l'autre côté du miroir on ne... Oui, ça certainement, ils ont tous l'air tarés, mais après tout ils ne sont que le reflet de... oui oui, tout cela est bien inquietant, moi vous savez l'étrange ça me connais et... mais, mais vous allez me laisser en placer une oui ?! "

Reprenant un souffle profond pour se remettre du désordre brinquebalant agitant ses pensée déjà bancales, Carmyde se calme et sourit gentiment à la marchande :

" Pardonnez mon emportement, il se trouve que là d'où je viens on s'imprègne plus de patience que d'activité débordante... mais quoiqu'il en soit, vous avez des marchandises fort aléchantes, comment rester insensible à... (ce disant il faillit roug-hum- verdîr à l'idée qu'elle puisse mal interprêter ses paroles, et il leva dans un échec total de nonchalance les yeux vers le ciel en bredouillant) oui.. enfin... un fromage à la fois doux et parfumé hum... fondant mais avec ce soupçon de gustativité incisive qui... qui vous va droit au coeur. voilà."

:goutte: Durant les courtes secondes de silences qui suivirent il n'osa se prononcer sur l'air bizarre et intrigué qu'affichais l'innocente laitière.

...
*Cligne des yeux l'air interdit*
"Je euuuuh...oui. D'accord. (Quelle situation étrange, je ne sais pas quoi lui répondre! Quel genre de fromage veut-il finalement? Il a l'air bien troublé, je n'aurais pas dû parler autant...) Je...mmm celui-là m'a l'air particulièrement approprié à vos goûts, qu'en pensez-vous?"
Tout en sortant un napperon pour l'emballer, j'essaie de trouver quelque chose à dire pour rompre le silence gênant qui s'est installé.
"Je suis désolée de m'être emportée, mais c'est que je suis assez bavarde lorsque quelqu'un m'inspire confiance. Hem, ce matin tout est tellement étrange qu'à vrai dire j'étais heureuse de trouver quelqu'un de normal pour parler...mais euh...en fait je ne saisi pas parfaitement lorsque vous parlez de miroir...enfin du verso du miroir ou je ne sais quoi...C'est vrai que je n'avais jamais pris la peine de savoir d'où vous veniez avant, mais vous parlez d'un ailleurs apparemment...vous n'êtes peut être pas si normal que ce que je pensais. Enfin ce que je veux dire c'est que...enfin je ne voudrais pas vous porter atteinte en disant ca... Bref, vous venez d'où au juste?"
Déboussolée, je masque ma confusion derrière un grand sourire, qui me donne d'autant plus l'impression d'être une parfaite idiote.

Le jeune homme me semble sincère, il va faire de son mieux pour partir et ne chamboulera pas mon bonheur et celui des autres villageois. Il me semblait sincère et la manière dont il m'a regardé m'a donné envie de lui faire confiance... Il n'a finalement pas l'air si méchant que cela...

Je ressort de la taverne et m'assied dans un coin d'ombre, anxieuse à cause de tout ces changements... Je ne veux plus que ma vie soit chamboulée, je ne supporterai pas de devoir changer de village à nouveau et subir à nouveau les mauvais traitements de mon entourage.

Pour vous répondre franchement mon cher Adam, il y a en effet des moyens de quitter ce village, mais ça prends pas mal de temps et la saison n'est pas vraiment propice. Le village le plus proche est tout aussi petit que le notre et doit se situer à 10 lieues d'ici vers le nord, mais après ce sont les montagnes, ensuite, il y a un autre village à 15 lieues au sud-ouest mais il a été déserté voilà 4 ans et il faut faire 30 lieues pour en trouver un autre d'une dixaine d'âmes... Bref, il vous faudrait une monture... Malheureusement, la seule jument que nous ayons est malade et doit être gardée au repos. Mais nous devons faire une petit escapade dans deux semaines pour aller acherter quelques bêtes, à ce moment, vous pourrez peut-être nous accompagner et suivre votre chemin vers la ville. D'ici là, vous pouvez vivre chez moi si vous le désirez, j'ai un lit qui ne sert qu'à accueillir la poussière. Il ne demande qu'à être dépoussiéré! Allez y, installez vous! Moi je vais à la taverne, je dois donner mon vote pour un nouveau maire.

En voyant les habitants du village faire des aller-retour en direction des bureaux de votes installés un peu à l'écart, Zarkal commença à se poser des questions sur ca place au sein de ce charmant village...

Depuis tout ce temps je voyage de village en village, de bourgade en bourgade, sans jamais trouver d'endroit me convenant et où je peux oublier le passé... C'est la première fois que je ressens comme une impression de confiance envers tous ces gens. Bien que je ne les connaisse qu'encore très peu, tous semblent vouloir mener une vie paisible en communauté sans souci provenant de l'extérieur. D'ailleurs cet homme d'affaires a été bien accueilli par ce conteur d'histoires... Tiens, il faudra que je lui propose de monter un spectacle avec moi, et pourquoi pas avec ce violoniste également...
Toujours est-il que je me sens bien ici, avec cette petite fille si mignonne dans mes bras... Peut-être que je devrais m'installer dans le coin, et rendre visite à ses parents d'ailleurs... A méditer.

Tout en pensant à tout ceci, adossé à la porte du batiment, Zarkal ne cessait de balayer du regard l'assemblée dispersée dans et en-dehors de la taverne. La femme à peau albinos venait de quitter l'auberge, l'homme d'affaires était parti avec le conteur d'histoires, la laitière du village était en pleine discussion avec... un reflet... Le boucher se tenait à une table un peu à l'écart, et ce détail le fit penser qu'il n'avait toujours pas eu l'occasion de rencontrer l'une des femmes du village, hypocondriaque et paranoïaque paraît-il...

Peut-être qu'une visite pourrait l'aider à se sentir mieux dans sa peau, je tenterai le coup plus tard...

Le violoniste, le tavernier, un robot ménager ainsi qu'un homme apparement dans le besoin vaquaient à leurs occupations dans la taverne tandis qu'un jeune jardinier gambadait joyeusement dans le village...

Et la petite fille était toujours là...